Pour présenter les lieux...

Un peu d'histoire...

Cette maison aurait constitué à la fin du  XVIième siècle, avec la maison accolée, un "Palais de Justice". Il faut entendre le nom du bâtiment non pas comme on l'entend aujourd'hui, mais comme un lieu où la justice, qui était "mobile" à l'époque, était rendue par un seigneur, un sénéchal ou un prévost.

L'escalier en pierre, dit "à vis" qui désservait 2 maisons mitoyennes, a d'abord été fermé et couvert, puis une extension entourant la maison a été ajoutée au bâtiment d'origine, alors qu'au XIXième une aile fut carrément construite dans un style anglo-normand.

C'est entre le XVII ième et le XVIII ième que l'histoire des deux maisons voisines se sépare, l'une (celle des voisins) deviendra un relais de poste, puis un bureau de poste, puis une résidence de particulier, alors que la notre dont on perd pendant quelques temps l'affectation, sera occupée par des générations de notaires jusque dans les années 1975. L'étude occupait une partie du rez de chaussée, la famille résidait dans les autres pièces de la maison. Ensuite elle devint tout simplement une maison de famille puis une maison de campagne.

Et un hôte écrivain...

Il se trouve que le neveu du dernier notaire en exercice dans la maison n'est autre que Maurice Genevoix.

Notre particulièrement connu  par les quarantenaires et +  qui ont dû lire "Raboliot" au collège ,  aimait beaucoup venir séjourner chez sa tante, où il aurait écrit quelques pages inspirées par la Touraine et les bords de Loire qu'il appréciait particulièrment. Ses "appartements" étaient constitués par l'extension anglo-normande : sa bibliothèque et sa chambre, où il pouvait s'isoler et passer plusieurs jours sans en sortir.

 

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